Toutes les prières de la semaine

Dieu notre Père,

Dieu notre Père, la justice dont nous parle Jésus vient nous bousculer dans nos
certitudes. Il nous révèle que tu es
attentif à tous tes enfants, que tu vas à la rencontre de chacun pour lui permettre de
vivre de la vie que tu peux donner.
Tu offres aux derniers venus la même vie en plénitude qu’aux plus anciens. Tu offres à
chacun bien plus que nous
n’aurions pu imaginer. Nous te rendons grâce pour cet amour surabondant et nous te
demandons de savoir nous réjouir
d’accueillir des frères qui arrivent dans notre Eglise et qui nous révèlent que tu
continues à appeler.

Jean-Louis VINCENT

Rends nous solidaires dans la vérité,

Notre Dieu, nous sommes en solidarité avec ceux qui vivent dans le danger et dans le combat. De loin ou de près, nous partageons leur détresse et leur espoir. Apprends-nous à étendre nos vies au-delà de nous-mêmes et à étirer notre cœur jusqu’aux frontières où les hommes souffrent et transforment le monde. Que la solidarité soit ainsi un nom nouveau, un nom actuel pour cette fraternité à laquelle tu nous appelles sans cesse.

Mais, ô Dieu, rends-nous solidaires dans la vérité et non pas dans le mensonge des tactiques. Car tu nous veux solidaires, mais non pas partisans, toi qui as pris parti pour nous, sans jamais nous mentir sur nous-mêmes. Délivre-nous de toute solidarité qui nous plongerait dans la paille des mots sans le grain des choses. Car tu nous veux solidaires, toi qui es toujours parole unie à la vie, parole en acte, fût-ce dans le silence.

Mais, ô Dieu, rends-nous solidaires dans l’espérance et non pas dans la dramatique des catastrophes. Car tu nous veux solidaires, mais non pas prophètes de malheur, toi qui as toujours voulu pour les hommes la justice et la liberté, la joie et la paix.

Mais, ô Dieu, rends-nous solidaires en humilité, car nous ne sommes pas capables de porter la terre entière. Délivre-nous de l’accablement qui n’aide personne et de la pitié qui empoisonne tout. Car tu nous veux solidaires de celui dont nous devenons vraiment le prochain.

Ô Dieu, purifie nos solidarités. Rends-les vraies, fécondes, ardentes et humbles.

Anonyme

Seigneur, tu es venu comme le chemin

Seigneur, tu es venu comme le chemin, la vérité et la vie. Parfois il est difficile de vivre selon la vérité et il est plus facile de s’effacer devant le mal pour ne pas blesser les autres, mais tu me demandes aussi de vraiment vouloir le bien de mes frères, même quand cela me demande un effort sur moi-même.

 

Seigneur, que la vérité puisse habiter ma vie pour pouvoir aimer dans la vérité et amener mes frères plus près de toi. Viens à mon aide, Seigneur, pour que ma relation avec les autres soit pleine d’amour. et pour toujours te rendre témoignage dans mes paroles et mes actions afin d’être un vrai instrument de ta gloire.

 

Frère Jérôme Dejoie

Frère Jérôme Dejoie

Merci Seigneur pour les semaines d’été,

La joie de l’amitié, les rencontres,

Le silence, les paysages découverts,

L’amour renouvelé et le repos.

Merci pour ce trésor en mon corps et mon cœur.

Maintenant, c’est la rentrée ordinaire.

Donne- moi de la curiosité, de l’enthousiasme.

Je ne retournerai pas à mes pratiques du passé,

Je ne rentrerai pas dans mes habitudes.

Je vais entrer en lutte, je vais entrer en amour,

Je vais entrer en douceur,

Je vais entrer en miséricorde et en sourire,

Je vais entrer en clarté, je vais entrer en courage,

Je vais entrer en Evangile encore une fois !

C’est ma rentrée : viens avec moi, Seigneur.

Anonyme

Mon Dieu,

Même si chaque battement de mon cœur était un merci
-et donc un « je t’aime »- cela ne pourrait suffire à te bénir
pour tes dons innombrables et l’infini de ton Amour…
Mais il y a Jésus qui est là,… toujours là avec moi,
Jésus qui exulte de joie pour toi,
Jésus qui sait pleinement te bénir dans l’Esprit,
et qui sait même transformer nos misères en béatitudes
et nos épreuves en bénédictions…
Et je peux donc me glisser dans sa prière
et le laisser vraiment te bénir en moi !
Et je peux aussi me reposer sur son cœur
pour trouver le repos en toi et t’entendre me dire :
« Sais-tu,… me bénir en tout temps, me bénir ici, maintenant,
il n’y a rien de plus beau, mon enfant ! »

 

Abbaye de Tamié

 Seigneur Jésus,  

Continue à me donner                                                                                                                                                                                                                                          pour que je puisse partager,

Continue à me pardoner                                                                                                                                                                                                                                     pour que je sache être indulgent(e),

Continue à m’interpeller                                                                                                                                                                                                                               pour que je ne m’enferme pas en moi-même,

Continue à me demander                                                                                                                                                                                                                              pour que je ne capitalise pas,

Continue à me bousculer                                                                                                                                                                                                                                      pour que je ne m’installe pas,

Et prends patience avec moi                                                                                                                                                                                                                               pour que je ne me lasse pas de servir.

Gregoire de Nazianze

Confiance

Lorsque dans ta vie
tout semble obscur, vide, sans sens
et que tu ne sais plus pourquoi
tes mains bougent et ta langue parle.
Lorsque tu ne reconnais plus l'endroit où tu es,
ni le chemin où tu vas
et que tes yeux ne voient plus d'horizon.
Alors, fais comme le petit enfant apeuré.
Avec une confiance absolue, il regarde son père
et met sa main dans la sienne.
Toi, invoque le Seigneur avec foi, amour et humilité.
Son amour illuminera les beautés que tu ne vois plus.
Celles qui depuis toujours brillent dans ton existence,
en toi et autour de toi.
Alors, le chemin que tu dois parcourir
te semblera tellement plus beau et plus facile.
Gloire à Dieu pour ce qu’Il nous offre chaque jour de notre vie.

Hugues Saint-Cyr

Seigneur Dieu !

 

Notre coeur est trop petit
pour contenir ton Amour,
nos mots sont trop faibles
pour chanter ta louange,
tout notre être ne suffit pas
à être un hymne à ta gloire,
chaque jour que tu fais.

Des chemins séparés
nous ont conduits vers Toi,
Christ, notre Sauveur.
En Toi notre vie prend sens.
Aujourd’hui, Seigneur, Tu nous rassembles,
pour vivre de Toi, ensemble,
un en Toi.

Donne-nous chaque jour
de nous émerveiller
de Ta présence vivante
en chacun de nos frères.
Que ton Regard transforme notre regard.
Que ton Amour renouvelle notre amour.
Permets-nous d’être ensemble
comme un seul corps
où chaque membre est écoute de ton Esprit,
trésor déposé par Toi au coeur de nous-mêmes,
grâce infinie de ton Amour.

Donne-nous, Seigneur Dieu,
de vivre dans la confiance,
comme de petits enfants,
afin qu’ensemble nous puissions
te dire dans la paix :
Notre Père.
Alors chacun et tous ensemble,
nous serons signe de ta présence,
témoins de ton Amour,
et louange infinie à ta Gloire.

Communauté étudiante de Rennes

Seigneur, pain de vie

Seigneur, pain de vie
Seigneur, pain vivant,
tu es venu demeurer en nous
Béni sois-tu !

Seigneur, pain de tendresse et d’amour,
tu es venu nous aimer et nous apprendre à aimer.
Béni sois-tu !

Seigneur, pain d’espoir et de force,
tu es venu guérir le cœur de ceux et celles qui souffrent.
Béni sois-tu !

Seigneur, pain de justice et de liberté,
tu es venu apporter la paix dans notre monde.
Béni sois-tu !

Seigneur, pain de vérité, de sagesse et de fidélité,
tu es venu nous montrer le chemin vers le Père.
Béni sois-tu !

Seigneur, ta Parole est notre pain,
le seul qui assouvit toutes nos faims.
Béni sois-tu !

Anonyme

Dieu au-de-là de tout créé

Dieu au-delà de tout créé
Nous ne pouvions que t’appeler
L’Inconnaissable !
Béni sois-tu pour l’autre voix
Qui sait ton Nom, qui vient de toi
Et donne à notre humanité
De rendre Grâce !

Toi que nul homme n’a pu voir,
Nous te voyons prendre ta part
De nos souffrances.
Bénis sois-tu d’avoir montré
Sur le Visage bien aimé
Du Christ offert à nos regards
Ta gloire immense !

Toi que nul homme entendit,
Nous t’écoutons, Parole enfouie
Là où nous sommes !
Bénis sois-tu d’avoir semé
Dans l’univers à consacrer
Des mots qui parlent aujourd’hui et nous façonnent !

Toi que nul homme n’a touché
Nous t’avons pris : l’Arbre est dressé
En pleine terre
Bénis sois-tu d’avoir remis
Entre les mains des plus petits
Ce corps où rien ne peut cacher
Ton coeur de Père ! »

 

Didier RIMAUD

Prière à l’Esprit de Vie

“Esprit de Vie, qui au commencement planais sur l’abîme, aide l’humanité de notre temps à comprendre qu’exclure Dieu la conduit à s’égarer dans le désert du monde, et que seulement là où la foi arrive, la dignité et la liberté fleurissent, et la société tout entière s’édifie dans la justice.
Esprit de Pentecôte, qui fais de l’Église un seul corps, fais nous revenir, nous, les baptisés, à une authentique expérience de communion ;
Fais de nous un signe vivant de la présence du Ressuscité dans le monde, une communauté de saints qui vit au service de la charité.
Esprit Saint, qui habilites à la mission, donne-nous de reconnaître qu’à notre époque aussi, tant de personnes sont à la recherche de la vérité sur leur existence et sur le monde.
Fais de nous des collaborateurs de leur joie par l’annonce de l’Évangile de Jésus-Christ, grain de blé de Dieu, qui bonifie le terrain de la vie et assure une récolte abondante. Amen.”

Benoît XVI

Aimer

Seigneur, avec la foi en toi nous passons de la mort à la Vie !
Le don de l’Esprit fait de nous des héritiers.
La foi consiste à Aimer : Aimer Dieu et Aimer son prochain.
C’est l’Amour qui atteste que nous « gardons les commandements » et que l’Esprit «
repose en nous » ! C’est l’Esprit qui nous donne « d’aimer en vérité » car Aimer c’est
Vivre !
Aimer c’est voir nos frères avec le regard du Christ : un regard qui ne s’arrête pas à
l’extérieur, aux apparences, un regard du cœur qui découvre ce « qui est invisible
pour les yeux » !
Et si vivre c’était déjà cela : accueillir, écouter, voir … aimer !
Mourir c’est « s’enfermer » … c’est-à-dire : « vivre en enfer » !
Vivre c’est « ouvrir » … ouvrir un chemin de foi, de confiance, c’est prendre le risque
d’aller vers les autres.
Ce n’est pas une dépossession, mais une « visitation » : nous sommes « habités » !

Denis CHAUTARD Prêtre de la Mission de France

Donne-moi le vrai sens des mots

Donne‑moi, Seigneur Dieu,
le vrai sens des mots,
la lumière de l’intelligence
et la foi en la vérité,
afin que ce que je crois
je sache le dire aux hommes.

Ô Seigneur,
c’est par la beauté
que tu révèles ta grandeur.

Comme il est beau ton ciel
tout clairsemé d’étoiles,
et splendides ces astres
dont l’éternelle mouvance
figure ton éternité !
Quelle est belle ta terre
aux changeantes parures !
O Seigneur,
c’est à travers l’homme
que tu révèles ton amour.

Seigneur, gonfle les voiles de ma foi
pour que je puisse prêcher partout le nom de Dieu.

Seigneur, délie ma langue
pour que je fasse honneur à ton saint nom.

Seigneur, éclaire mon esprit
pour que je révèle à tous ceux qui l’ignorent
ce que tu es, toi le Père du Fils unique de Dieu…

Saint Hilaire

De toutes mes forces, je t’ai cherché

 

 

De toutes mes forces, celles que tu m’as données,

Je t’ai cherché,

Désirant voir ce que j’ai cru.

Et j’ai lutté, et j’ai souffert.

 

Mon Dieu, Mon Seigneur,

Mon unique espoir,

Accorde-moi de n’être jamais las de te chercher,

Qu’avec passion sans cesse je cherche ton visage.

 

Toi qui m’as donné de Te trouver,

Donne-moi le courage de te chercher

Et d’espérer Te trouver toujours davantage.

 

Devant Toi ma solidité : garde-la.

Devant Toi ma fragilité : guéris-la.

Devant Toi tout ce que je sais, tout ce que j’ignore.

 

Par là où Tu m’as ouvert, j’entre : accueille-moi.

De là où Tu m’as fermé, j’appelle : ouvre-moi.

 

Accorde-moi de ne pas T’oublier,

Accorde-moi de Te comprendre.

Mon Dieu, Mon Seigneur,

Accorde-moi de T’aime

Augustin d'Hyppone

Prière pour un matin de Pâques

Père Michel Evdokimov,

Seigneur, éternel est ton amour.

La vie nous déracine,

Elle est pure mouvance

Qui impose

De nouvelles alliances.

On peut alors

Se raidir ou s’ouvrir,

Partir ou consentir,

Mourir ou bénir.

Pourquoi l’un, Pourquoi l’autre ?

L’énigme reste indéchiffrable,

Mais la voix est là

Qui persévère à nous délivrer.

Quelqu’un parle et parlera encore

jusqu’à ce que gagne l’aurore.

Une tendresse nous redresse

Et sa tendresse déborde nos étroitesses.

Béni sois tu Seigneur,

Eternel est ton amour !

A partir de Francine Carillo – Vers l'inépuisable

Seigneur, Tu es de Dieu de la vie

 

Seigneur, Tu es de Dieu de la vie, le Dieu des vivants.

Tu poses des signes extraordinaires pour nous disposer à la foi.

Je veux te prier pour tous ceux qui désespèrent et qui sont incapables de prier.

Je veux te prier pour tous les Lazare enfouis dans la nuit de la tombe.

Il faut faire quelque chose pour eux.

On ne peut pas les laisser ainsi.

Que leur cœur ressuscite !

Seigneur, Rien ne t’est impossible.

 

Aujourd’hui Tu te proposes à nous.

Tu veux faire alliance avec chacun personnellement.

C’est une alliance d’amour.

La foi est proposée ; elle est ce qui dispose à entrer dans l’alliance.

Et la récompense promise,

c’est la vie éternelle au-delà du dernier jour

et l’espérance certaine déjà ici et maintenant d’être uni à Dieu en toutes choses.

 

Père José Antonini

Lorsque la nuit tombe,

Être là, Seigneur, lorsque la nuit tombe.

Être là, comme une espérance :

Peut-être allons-nous toucher le bord de ta lumière…

Être là, Lorsque la nuit tombe

Seigneur, dans la nuit, avec au fond de soi

Cette formidable espérance :

Peut-être allons-nous aider un homme, très loin de nous, à vivre.

Être là, Seigneur, n’ayant presque plus de parole,

Comme au fond du coeur qui aime,

N’ayant plus de regard ailleurs que sur ce point de feu

D’où émerge la vie qui nous change en flamme.

Être là, Seigneur, comme un point tranquille tourné vers Toi.

Être là avec tous ceux qui nous tiennent à coeur,

Et savoir que nous nous entraînons tous dans ta lumière,

Et pas un instant n’est perdu.

Être là, Seigneur,

Nous abreuver à la Source qui indéfiniment coule.

Dieu de paix dont la paix n’est pas de ce monde

Dieu d’une vie qui abolira toute mort

Dieu compagnon qui te tiens tous les jours en nous,

Et entre nous,

Sois avec nous maintenant et pour l’éternité.

 

 

Soeur Myriam

Prier avec la Samaritaine

Seigneur, comme la Samaritaine,

je me tiens au bord du puits

tout près des eaux profondes,

là où Tu demeures

sans que j’en aie toujours conscience.

Je puise, je veille, j’espère et j’attends Ta venue

dans l’ordinaire des jours.

Alors, des profondeurs où j’ai puisé, crié vers Toi,

tant désiré, j’ai vu la source devenir un fleuve d’eau vive.

Ce filet d’eau plein d’espérance, entretenu jour après jour

dans l’ordinaire du temps, s’est révélé Promesse de vie éternelle :

et voici qu’au pays de la soif, l’eau a jailli et se répand.

Oui, Seigneur, tout en moi exulte et renaît à ta venue,

si imprévue qu’elle me surprend.

Veille mon âme, au bord du puits,

le Seigneur t’attend et te dit ’’Donne-moi à boire’’

 

Christine Florence

Fais-moi revenir à tes enseignements

Fais-moi revenir à tes enseignements,

Eternel Je voulais m’en détourner

Mais je me suis aperçu de mon appauvrissement

Mon âme ne tire aucun bénéfice, en effet, en dehors

Du temps que je passe avec toi.

Chaque fois que j’ai porté sur toi ma méditation,

C’est un véritable trésor que j’ai reçu de toi.

Quel que fût l’objet de ma contemplation de toi,

Seigneur, un fleuve jaillissait de ton sein,

Pas moyen pour moi de le contenir.

Ta source est cachée

Aux yeux de celui qui de toi n’est pas assoiffé,

Ton trésor semble vide pour celui qui te repousse.

Amour est le trésor de tes réserves célestes.

 

Ephrem le Syrien IVème siècle , Ecole de Edesse, en Mésopotamie, il a été l’auteur de commentaires sur l’Ecriture et de poèmes.