Toutes les prières de la semaine

Seigneur, Tu es de Dieu de la vie

 

Seigneur, Tu es de Dieu de la vie, le Dieu des vivants.

Tu poses des signes extraordinaires pour nous disposer à la foi.

Je veux te prier pour tous ceux qui désespèrent et qui sont incapables de prier.

Je veux te prier pour tous les Lazare enfouis dans la nuit de la tombe.

Il faut faire quelque chose pour eux.

On ne peut pas les laisser ainsi.

Que leur cœur ressuscite !

Seigneur, Rien ne t’est impossible.

 

Aujourd’hui Tu te proposes à nous.

Tu veux faire alliance avec chacun personnellement.

C’est une alliance d’amour.

La foi est proposée ; elle est ce qui dispose à entrer dans l’alliance.

Et la récompense promise,

c’est la vie éternelle au-delà du dernier jour

et l’espérance certaine déjà ici et maintenant d’être uni à Dieu en toutes choses.

 

Père José Antonini

Lorsque la nuit tombe,

Être là, Seigneur, lorsque la nuit tombe.

Être là, comme une espérance :

Peut-être allons-nous toucher le bord de ta lumière…

Être là, Lorsque la nuit tombe

Seigneur, dans la nuit, avec au fond de soi

Cette formidable espérance :

Peut-être allons-nous aider un homme, très loin de nous, à vivre.

Être là, Seigneur, n’ayant presque plus de parole,

Comme au fond du coeur qui aime,

N’ayant plus de regard ailleurs que sur ce point de feu

D’où émerge la vie qui nous change en flamme.

Être là, Seigneur, comme un point tranquille tourné vers Toi.

Être là avec tous ceux qui nous tiennent à coeur,

Et savoir que nous nous entraînons tous dans ta lumière,

Et pas un instant n’est perdu.

Être là, Seigneur,

Nous abreuver à la Source qui indéfiniment coule.

Dieu de paix dont la paix n’est pas de ce monde

Dieu d’une vie qui abolira toute mort

Dieu compagnon qui te tiens tous les jours en nous,

Et entre nous,

Sois avec nous maintenant et pour l’éternité.

 

 

Soeur Myriam

Prier avec la Samaritaine

Seigneur, comme la Samaritaine,

je me tiens au bord du puits

tout près des eaux profondes,

là où Tu demeures

sans que j’en aie toujours conscience.

Je puise, je veille, j’espère et j’attends Ta venue

dans l’ordinaire des jours.

Alors, des profondeurs où j’ai puisé, crié vers Toi,

tant désiré, j’ai vu la source devenir un fleuve d’eau vive.

Ce filet d’eau plein d’espérance, entretenu jour après jour

dans l’ordinaire du temps, s’est révélé Promesse de vie éternelle :

et voici qu’au pays de la soif, l’eau a jailli et se répand.

Oui, Seigneur, tout en moi exulte et renaît à ta venue,

si imprévue qu’elle me surprend.

Veille mon âme, au bord du puits,

le Seigneur t’attend et te dit ’’Donne-moi à boire’’

 

Christine Florence

Fais-moi revenir à tes enseignements

Fais-moi revenir à tes enseignements,

Eternel Je voulais m’en détourner

Mais je me suis aperçu de mon appauvrissement

Mon âme ne tire aucun bénéfice, en effet, en dehors

Du temps que je passe avec toi.

Chaque fois que j’ai porté sur toi ma méditation,

C’est un véritable trésor que j’ai reçu de toi.

Quel que fût l’objet de ma contemplation de toi,

Seigneur, un fleuve jaillissait de ton sein,

Pas moyen pour moi de le contenir.

Ta source est cachée

Aux yeux de celui qui de toi n’est pas assoiffé,

Ton trésor semble vide pour celui qui te repousse.

Amour est le trésor de tes réserves célestes.

 

Ephrem le Syrien IVème siècle , Ecole de Edesse, en Mésopotamie, il a été l’auteur de commentaires sur l’Ecriture et de poèmes.

Prière à la Vierge des pauvres

Vierge des Pauvres, tu es venue il y a bien longtemps, en ce coin sauvage et solitaire, et depuis lors tu n’as cessé de venir, tu fais des signes à chacun de nous, tu nous appelles sur le chemin.
Tu nous souris, tu ne dis rien, tu marches devant nous.
Tu nous conduis dans les bois, où siffle le vent, où souffle l’Esprit, où l’eau jaillit des lacs cachés.
Vierge des Pauvres, nous te disons merci
D’être venue et de venir encore pour soulager notre solitude et nous remettre sur le chemin, pour dissiper nos doutes et nos angoisses, et nous ouvrir aux Béatitudes.
Vierge des Pauvres, apprends-nous à prier davantage, à croire sans réserve, à crier au fond de notre fange, pauvres et pécheurs que nous sommes, prisonniers de notre confort, pour que nous ouvrions notre porte, que nous ouvrions nos frontières, que nous ouvrions notre coeur aux appels de notre Père et aux détresses de nos frères.

Léon Wuillaume